En 2024, à La Réunion, le produit intérieur brut (PIB) ralentit nettement. Il augmente de 0,5 % en volume contre
+ 1,7 % en 2023. De surcroît, la hausse du PIB est très inférieure à celle en France (+1,2 %).
La croissance réunionnaise est portée à parts égales par la consommation des ménages et les dépenses des
administrations publiques. La consommation des ménages progresse modérément (+1,5 % en volume). En effet,
dans le contexte d’une inflation toujours soutenue (+2,8 %) et supérieure au niveau national, le pouvoir d’achat
individuel des ménages augmente peu (+1,2 %). Il augmente sous l’effet de la croissance du montant des
prestations sociales versées aux ménages et dans une moindre mesure, des revenus d’activité. Sa hausse est
cependant deux fois moindre qu’au niveau national (+2,3 %). L’épargne bancaire des Réunionnais augmente de
3,6 % en 2024, et les encours de crédits à la consommation croissent de 5 %.
L’emploi salarié continue d’augmenter en 2024 (+0,4 %), mais à un rythme nettement ralenti par rapport aux
années précédentes. Si l’emploi salarié recule dans le secteur privé, il augmente néanmoins dans le secteur public.
En 2024, l’investissement chute, en lien notamment avec la baisse de la construction de logements. Le déficit
commercial se creuse avec une hausse des importations et une baisse des exportations. L’activité touristique
stagne. La production agricole recule sous l’effet d’une baisse de la production végétale.
La croissance économique réunionnaise s’essouffle en 2023
En 2023, l’économie réunionnaise résiste dans un contexte inflationniste encore très présent. Ainsi, le PIB en volume augmente de 1,7 %, à un rythme inférieur à celui de 2022 (+2,6 %) et à celui d’avant-crise sanitaire. Cependant, la croissance réunionnaise est plus dynamique qu’au niveau national où la hausse du PIB est plus mesurée (+0,9 %). L’inflation reste soutenue (+3,1 %) à La Réunion, même si elle est en léger retrait par (…)
L’économie réunionnaise reste bien orientée malgré les tensions sur les prix.
L’année 2022 s’inscrit dans un contexte marqué par une inflation particulièrement soutenue, conséquence du déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, et plus largement d’une évolution des circuits mondiaux de circulation des biens et des services. Cette année est aussi celle d’une sortie progressive de la crise sanitaire, même si des contraintes continuaient encore de peser au premier trimestre. (…)
L’IEDOM, l’Insee et l’AFD, au sein du partenariat CEROM, publient les comptes du tourisme 2010-2019. Estimée à 1,8 milliard d’euros en 2019 à La Réunion, la consommation du tourisme intérieur reste dynamique entre 2010 et 2019. Néanmoins, cette progression ralentit par rapport à la période 2005-2010, en raison d’une forme de maturité des dépenses touristiques des Réunionnais, avec un poids dans leurs revenus identique à celui observé en France entière. La prédominance de la clientèle locale (…)
L’économie réunionnaise au-dessus de son niveau d’avant-crise sanitaire en 2021
En 2021, l’activité économique repart fortement à La Réunion. Malgré les restrictions visant à limiter la propagation de la Covid-19 et une situation sanitaire toujours instable, le produit intérieur brut (PIB) en euros constants progresse de 6,7 %. Cette forte reprise fait suite à la chute de l’activité en 2020 (- 4,2 %), consécutive à la crise sanitaire. En 2021, le PIB est ainsi supérieur de 2,3 % à son (…)
L’activité économique recule nettement, mais le pouvoir d’achat résiste.
En 2020, la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de restrictions mises en œuvre visant à limiter la progression de l’épidémie - confinement, motifs impérieux, etc. - ont bouleversé l’économie réunionnaise. Le recul de l’activité est net à La Réunion : le PIB baisse en volume de 4,2 % en 2020 après une croissance de 2,2 % en 2019. Cette chute est néanmoins deux fois moins forte qu’au niveau national (- 7,9 (…)